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Le diamant

Dans la tradition populaire, on a toujours conféré au diamant les même significations : vivacité, constance, supériorité, perfection, dureté, indestructibilité, résistance, amour, rang social et richesse. Dans l'antiquité, on attribuait au diamant le pouvoir de prévenir la folie, de chasser des peurs infondées et des sortilèges, de préserver la paix et d'éloigner les orages. D'un aspect généralement terne et peu séduisant à l'état brut, le diamant est le cristal le plus durable de toutes les gemmes.

Le diamant (du grec adamus, invincible) est la seule gemme qui soit composée d'un seul élément (carbone pur) : c'est le minéral le plus dur qu'on connaisse, avec un coefficient de dureté de 10 sur une échelle de 10. Avec du diamant, on peut graver tout autre gemme, mais il ne peut être gravé que par lui-même : c'est pourquoi il faut que la pointe des outils de taille du diamant soit elle-même en diamant.

Sa forme de cristallisation prédominante est l'octaèdre, mais on peut également trouver des cristaux à dix ou douze facettes. Il existe des diamants vieux de 800 millions d'années : ils se sont formés à partir du carbone sous une pression de 75 000 kg par pouce carré à une température de 2760 °c, probablement pendant la formation de la terre. Ramenés à la surface du globe par les éruptions de volcans qui ont créé des cheminées de roche, les diamants ont été découverts pour la première fois en Inde vers 800 av Jésus-Christ.

Cette contrée a fourni à l'ancien monde tous les diamants les plus gros jusqu'en 1725, date à laquelle on a découvert la source précieuse de Minas Gerais au Brésil. Plus tard, en 1867, de nouveaux gîtes ont été exploités à Kimberley, en Afrique du sud (d'où le nom de Kimberlite pour désigner les minerais refermant du diamant). Actuellement, c'est l'Afrique du Sud qui représente la première source de diamants du monde, mais il existe également des gîtes au Zaïre, en Tanzanie, au Zimbabwe, au Vénézuela ainsi qu'en Union Soviétique qui, avec sa production de diamants, vient en seconde position après l'Afrique du Sud. L'Australie présente un potentiel important également.

Au cours des siècles, une partie des diamants ont été libérés de la Kimberlite par l'érosion, charriés par les eaux des fleuves vers la mer, puis rejetés sur les plages et enterrés sous le sable. L'extraction des diamants est généralement une entreprise ardue. D'une part, ils sont très petits par rapport à la roche qui les recouvre, d'autre part, la concentration en cristaux précieux est extrêmement faible : il faut retourner des tonnes de terre pour trouver un carat de diamant. Par ailleurs, il est nécessaire de trier la terre avec beaucoup de précaution pour éviter d'endommager les pierres. En effet, malgré sa dureté, le diamant présente des risque de clivage qui peut se produire sous l'effet de coups brutaux ou des explosifs.

La méthode d'extraction utilisée par les anglais au Ghana consiste à laver le lit des rivières pendant la saison sèche pour découvrir des dépôts naturels de graviers à diamants. Au Zaïre, il n'existe pas de saison sèche, mais les belges ont découvert que les diamants y sont également répartis. Ils ont donc quadrillé la région et prospecté tout le long du fleuve. La méthode employée en Afrique du Sud, qui est la plus connue, consiste à rechercher les dépôts originels de Kimberlite et, partant des dépôts de graviers, à remonter à la source que sont les pipes (cheminées d'explosions volcaniques).

Le Hope, le diamant le plus célèbre en Amérique, est, avec ses 44,5 carats le plus gros diamant bleu du monde. On connaît mal son origine. Le célèbre gemmologiste français, Jean-Baptiste Tavernier, l'aurait découvert en 1642 à l'intèrieur d'une statue du dieu Rama Sita en Inde. Tavernier l'aurait acheté pour le revendre, avec d'autres gemmes, à Louis XIV en 1668. Pesant à l'origine 112,25 carats, il fut retaillé en une pièce de 67,50 carats, apparemment pour rehausser son brillant, et baptisé le diamant bleu français.

Après la révolution française, il disparut pendant 38 ans pour réapparaître à Londres en 1830, réduit cette fois-ci à 44,50 carats. Racheté par le riche banquier Henry Philip Hope, le diamant fut rebaptisé et transmis à d'autres membres de cette famille. En 1908, il devint la propriété du sultan turc Abdoul-Hamid II. Après la déposition du sultan, la gemme revint à Paris et fut rachetée par le joaillier Pierre Cartier qui la vendit au couple Edward B.Mc Lean, propriétaire du washington post en 1911.

Après la mort de la veuve McLean, le diamant fut vendu en 1947 à Harry Winston et offert à la Smithsonian Institution à Washington où il est exposé actuellement.





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